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Les races et variétés locales

Découvrir les races et variétés anciennes de notre région

Les races et variétés anciennes ont été sélectionnées par les paysans au fil des siècles pour subvenir aux besoins  de leurs familles tout en répondant aux exigences du milieux. Elles offrent aujourd'hui la possibilité sur les terres du Marais Poitevin par exemple, de valoriser les prairies humides où alternent conditions extrêmes de sécheresse et d'humidités, d'entretenir les espaces fragiles dans le respect du milieux. 

La Vache Maraîchine : 

La Maraîchine est une race locale élevée dans les marais atlantiques et leurs régions bordières. Elle est reconnue pour ses qualités de laitière, mais également.

Grâce à l'engagement d'éleveurs locaux passionnés, ont gagné leur pari : sauvegarder un patrimoine biologique, culturel et environnemental. Le gestion extensive des prairies nécessaire à ce type d'élevage présente un intérêt, elle contribue à la conservation des qualités écologiques du Marais Poitevin. 

La Vache Maraîchine est élevée de façon traditionnelle dans les vastes prairies communales ou prés arborés en marais mouillés, dans des prairies naturelles en marais desséchés, ou dans d'anciens marais salants.

Présente dans les marais de La Garette, les Vaches Maraîchines consomment la flore riche et variée qui pousse naturellement.

Le Baudet du Poitou : 

 

L'origine du Baudet du Poitou, sont assez occultes, il faut attendre 1717, alors que "l'industrie mulassière" est probablement active depuis déjà plusieurs siècles dans notre région, pour en soit publiée la première description. 

Sa fonction de géniteur pour la production des mules poitevine y est d'ailleurs clairement évoquée, fonction quasi exclusive pour cet âne réputé pour sa lascivité et ses  qu alités prolifiques qu'il conserve jusque dans l'âge le plus avancé...

Son pelage hirsute, se montre recouvert de loques de poiles feutrés, lui attire partout un succès de curiosité. 

En 1884, lors de la création du stud - book, tout le Poitou produit des mulets poitevines, même à La Garette, mais le Baudet du Poitou était surtout élevé dans le département des Deux Sèvres, où sont implantés 94 des 160 ateliers (haras privés) recensé en Poitou.

Dans l'entre deux guerres, en 1936, il reste une quarantaines d'ateliers privé, assurant la production annuelle de 2000 à 2500 muletons et de 200 fedons (anons).

 

Peu à peu reconstitué, le cheptel s'effondre à nouveau en 1950. En 1957, il est recensé 150 Baudet du Poitou, 229 ânesse et 2214 juments saillies pour produire des mules poitevines.

En 1977, une enquête réalisée dans le cadre de l'INRA à la demande des Haras Nationaux conclut à la disparition total de l'espèce si rien est fait.

En 1979, le Parc Naturel Régional du Marais Poitevin, les Haras Nationaux et le Syndicat d'élevage mulassier, décident d'un plan de sauvegarde.

 

 

La Poule de Marans :

 

La race porte le nom de la ville portuaire de Marans en Charente-Maritime où les marins des navires marchands étrangers revendaient des coqs combattants asiatiques. Le croisement de cette population, avec des poules de souche locale, permit l’apparition de la volaille appelée "Marans".

Par une sélection traditionnelle dite "sélection du panier", les fermières mirent à couver peu à peu les œufs les plus gros, les plus roux et les plus solides laissant ainsi apparaître la couleur extra-rouge et le caractère inégalable de "conservation de l’œuf" grâce à l’épaisseur importante de la coquille. La Marans, de par ses croisements successifs, se décline en différents coloris, chacun portant le nom d’une variété : noir cuivré, noir, coucou doré, coucou argenté, blanche, herminé, froment, fauve à queue noire,…

Les éleveurs passionnés s’efforcent aujourd’hui de conserver ces caractéristiques qui font la réputation de la Marans, actuellement représentée par environ 12 000 spécimens.

En 2009, une étude a été faite sur les élevages de poule de Marans en Poitou-Charentes et en Vendée .

La Chèvre Poitevine :

 

Trouvant ses origines aux sources de la Sèvres Niortaise et du Marais Poitevin, la Chèvre Poitevine a été au cœur de l'économie régionale durant plusieurs siècles. Au débuts du XXème siècle, on comptait environ 40 000 Chèvres Poitevine qui alimentaient les fromageries coopératives locales et contribuaient à la fabrication de fromages très réputés. Les fermes les plus reculées du Marais Poitevin étaient desservies par des barque pour le ramassage du lait.

 En 1925 : la fièvre aphteuse décime les troupeaux de Chèvre Poitevine qui dans l'urgence sont reconstitués avec des chèvre de race Alpine.

En 1945 : les laiteries coopératives et les éleveurs ouvrent le livre généalogique poitevine et fixent les standard de la race.

En 1986 : l'Association pour la Décence et le Développement de la Chèvre Poitevine, est fondée par quelques éleveurs afin de dynamiser cette race rustique.

En 1994 : des travaux de l'INRA ont montré que la Chèvre Poitevine à la singularité de posséder une protéine particulière à la production de fromage.

En 1998 : un plan de relance est initié par le Parc Interrégional du Marais Poitevin et le Conseil Général des Deux Sèvres.

En 2005 : le signe de qualité "Poitou Charente" est obtenue pour la race. 

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